Je ne sais pas encore passer à travers une ombre, comme on passe dans une chambre d'hôtel, une salle d'attente - ces liens minuscules du silence enfoui en nous.
Je ne sais pas encore me perdre dans ce qui vient et ne reviendra pas aller parmi ces jours sans nom, ces heures où l'on ne trouve rien à poser de nous-mêmes mais dont nos mains gardent trace comme d'inutiles déchirures.
Je ne sais pas encore donner ni recevoir cette beauté qui reparaît en nous, pour un instant une éternité que l'on sait périssable.
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